Douze citoyens ordinaires sont appelés à former un jury d'assises dans une affaire de meurtre aussi traumatisante que controversée : Fri Palmers, une directrice d'école respectée, est accusée de deux assassinats, dont celui de son propre enfant.
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alainbiroute
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track 1 : Générique track 2 : Les Mannequins D'Osier track 3 : L'Heure Du Jazz track 4 : Coeurs Brisés track 5 : Regarde Les Riches track 6 : Les Hommes Qui Passent track 7 : Bessie track 8 : Tropic Blues Bar track 9 : L'Enterrement De Sidney Bechet track 10 : Kennedy Rose track 11 : Une Dernière Semaine À New York track 12 : Patou Blues track 13 : Générique (Orchestral)
Le magazine Micro Pratique décrypte toutes les nouveautés matérielles et logicielles, et axe son contenu sur l’assistance, le dépannage et la mise en œuvre de solutions personnelles. On y trouve également des informations sur la vidéo, la retouche d’image, le stockage, les jeux vidéo…Date de création : 1996Périodicité : MensuelÉdition Larivière
Cette série, destinée aux enfants, met en scène les aventures de Barbapapa, Barbamama et leurs sept enfants (Barbalala, Barbibul, Barbabelle, Barbidou, Barbotine, Barbouille, Barbidur), de drôles de personnages très colorés ayant la faculté de se transformer en objets de leur choix.
La Compagnie des glaces - Nouv... 4.0
Science-Fiction, Monde post-apocalyptique, Anticipation
Quinze années ont passé depuis la mort du Kid, et la réapparition du Soleil est toujours vécue comme un drame. Les anciennes puissances ferroviaires n'existent plus et la Terre est partagée, entre les deux tropiques, par une large barrière infranchissable aux très hautes températures : la Ceinture de Feu. L'hémisphère Nord est sous la tutelle de la Caste des Aiguilleurs qui cherche à recréer les conditions d'une nouvelle glaciation. Dans l'hémisphère Sud la situation est plus complexe : Lien Rag préside la République des Kerguelen, Yeuse n'a plus d'autorité que sur la Patagonie occidentale, et les Roux occupent l'Antarctique. Enfin, le professeur Charlster et les Simone, cette dynastie de nains vivant depuis près de deux mille ans à bord du voilier nucléaire Chimère, sont appelés à jouer un grand rôle.
La guerre, pour reprendre l’expression du général Le Borgne, serait « morte à Hiroshima » il y a plus d’un demi-siècle. Et pourtant elle n’a jamais cessé. Actes terroristes, conflits israélo-palestiniens et moyen-orientaux, implosion de la Yougoslavie, pays déchirés par les factions, sans même parler des autres guerres : économiques, psychologiques, informatiques, guerres des sexes ou des générations… L’invasion de l’Ukraine par la Russie a pourtant rebattu les cartes. Cette fois, dit-on, c’est le retour de la vraie guerre, avec ses exactions, ses horreurs, sa violence. Mais qu’est-ce qu’une vraie guerre ? En convoquant de grands philosophes politiques, de Platon à Marx, en passant par Machiavel et Hobbes, ce livre tente de répondre à cette question, qu’elle accompagne d’une série d’autres : qu’est-ce qu’une guerre juste ? Quelles sont les forces morales engagées dans un conflit ? Est-ce l’État qui fait la guerre ou la guerre qui fait l’État ? Enfin, après avoir exploré les significations et les enjeux du spectre de la guerre « totale », il affronte l’ultime question : pourquoi la guerre ? SOURCE (adresse URL): https://www.albin-michel.fr/pourquoi-la-guerre-9782226478719
Jamais dans la Ve République un président n’avait fait preuve d’autant d’arrogance à l’égard de celles et ceux « qui ne sont rien », c’est-à-dire qui ne sont pas de son monde. En livrant son diagnostique implacable sur la conjoncture actuelle, Monique Pinçon- Charlot signe un livre détonateur pour tout ceux qui ne supportent plus le "macronisme". Au-delà d'une condamnation éthique des dominants, ce livre d'une grande finesse sociologique démontre que le " mépris de classe" constitue une catégorie pertinente pour penser le temps présent.
La crise de régime que nous vivons en France n’est pas qu’une affaire de droit constitutionnel. Elle touche les institutions, mais aussi les compromis sociaux et l’horizon de sens donné au pays. Sur ces trois dimensions, la Ve République accumule désormais les contradictions et les archaïsmes. Sa vulnérabilité augmente face aux tentations autoritaires. Un nouveau partage des pouvoirs serait salvateur, pour une République enfin sociale et écologique.
La planète compte aujourd’hui un peu plus de 7 milliards d’individus. La Terre est une petite planète aux ressources naturelles limitées et confrontée à une explosion démographique sans précédent. Par conséquent, du point de vue de l’élite, si vous voulez contrôler les ressources en eau et en nourriture, il est impératif de réduire la population mondiale dans des proportions « gérables ». Sept milliards d’individus aujourd’hui, le double dans quelques décennies seulement, c’est trop de bouches à nourrir. Le Club de Rome est l’institution mondiale la plus active en faveur de la thèse d’une dépopulation malthusienne. Le Club a publié en 1972 Les Limites à la Croissance, qui démontre que la planète sera à court de ressources d’ici 40 ans. Pour que l’humanité survive, il est donc impératif de remettre en cause notre style de vie et de réguler la population mondiale, donc la réduire par tous les moyens. C’est ce à quoi, selon Estulin, s’emploie l’Empire (l’Empire désigne un système de contrôle de l’économie mondiale opéré par le biais d’un système monétaire international aux mains de grandes banques internationales). La mondialisation, avatar de l’Empire, est synonyme d’élimination de l’état-nation ; de l’éradication de la liberté ; de l’élimination de tous les droits. Toutefois, avant d’être en mesure de réduire la population et maîtriser le troupeau, il est impératif de détruire l’économie et la demande. Peut-être vous demandez-vous pourquoi l’Empire tient tant à détruire la demande ? En contrôlant déjà plus de 98% de la richesse mondiale, l’Empire ne souffrirait pas financièrement de cette destruction ? Leur principal souci en cette période de l’Histoire est d’assurer la survie de leur espèce. Et affirmons-le une fois de plus, pour qu’ils puissent survivre en ces temps prochains de pénurie des ressources naturelles,une grande partie d'entre-nous doit périr.
L'ami américain. Washington co... 0
Allemagne, France, Histoire, Géopolitique, États-Unis
Annie Lacroix-Riz dans Le Monde Diplomatique de juillet 2018 : L’auteur voue à Charles de Gaulle une vénération qui gomme les insurmontables contradictions de la politique menée par le président français après la Libération, puis de 1958 à 1969, au service de ces élites qui avaient tout tenté sous l’Occupation pour l’empêcher d’accéder au pouvoir, et qui continuèrent après-guerre à haïr ses velléités d’autonomie extérieure. Certes, Éric Branca ne peut démontrer les hypothèses d’une convergence entre de Gaulle et Konrad Adenauer (prétendument antinazi) en faveur d’une prise d’indépendance par rapport aux États-Unis, qu’aurait ruinée le successeur de ce dernier, l’« Américain » Ludwig Erhard (nazi avéré), ni d’un tournant francophile décidé par John Fitzgerald Kennedy puis par Richard Nixon, tristement avorté. Mais il décrit bien, bibliographie et fonds américains à l’appui, l’interminable liste — de l’extrême droite à la gauche anticommuniste — des Européens vissés aux dirigeants américains depuis la seconde guerre mondiale ou sa fin, œuvrant si efficacement sous de Gaulle et au-delà ; et la déloyauté de certains gaullistes sonores secrètement acquis à Washington, comme en témoigne leur soutien, contre lui, en 1943 à Alger, au général Henri Giraud.
La Turquie bouge. C'est un pays jeune, qui n'a pas fêté ses 100 ans et change de visage depuis 2002 sous la tutelle de son controversé président, Recep Tayyip Erdogan. Forte croissance économique, politique étrangère aventureuse, bouillonnement culturel : la puissance turque intrigue et attire. Ne l'a-t-on pas proposée en «modèle» pour le monde arabe, alors que ses relations avec l'Union européenne passent par des hauts et des bas spectaculaires ? Porte de l'Orient, la Turquie se situe plus que jamais au coeur des grands conflits régionaux du moment : migrants, terrorisme, conflit kurde... quel jeu joue-t-elle dans le conflit syrien ? Dorothée Schmid démonte un par un dans ce livre les ressorts du renouveau turc. Des débuts de l'histoire ottomane aux développements diplomatiques les plus récents, en passant par la réalité de la vie dans la Turquie aujourd hui, les libertés d'expression, la place de l'islam, sans oublier l'autoritarisme d'Erdogan que la tentative de putsch du 15 juillet dernier a « décomplexé ». Sur quel continent se situe la Turquie ? Jusqu où sont allés les Ottomans dans leurs conquêtes ? Qu est-ce que le kémalisme ? Pourquoi les Turcs ne reconnaissent-ils pas le génocide arménien ? De quel côté étaient les Turcs pendant la Deuxième Guerre mondiale ? Les Turcs sont-ils pratiquants ? Qu est-ce-qui explique la popularité de Tayyip Erdogan ? Où en sont les relations de la Turquie avec Israël ? Que veulent les Kurdes de Turquie ? La Turquie joue-t-elle un double jeu avec Daech ? Fera-t-elle un jour partie de l'Union européenne ?
Politique française, Remise en question, Questionnement, Journalisme d'enquête, Médias
Tous les soirs, Emmanuel Macron reçoit une longue note confidentielle. Elle dit les horreurs de la société française, ses drames et ses dérives. La nuit tombe sur le bureau du président. La nuit remonte de ces feuilles de papier, miroir sans tain de la noirceur et de la souffrance humaines. Dès son arrivée à l’Élysée, Emmanuel Macron affronte les attentats, les violences, l’islamisme. Ces questions au cœur du pouvoir, il ne les ignore pas, il ne les minimise pas, il ne les lâche pas. Il cherche son chemin, il ne le trouve pas. Ce n’est pas tant une question de résultats – les chiffres, ça va, ça vient – que de crédibilité, de gueule de l’emploi. Il vient d’un monde où l’identité est heureuse, l’avenir plein de promesses pour peu qu’on se donne la peine de le nourrir. Ses adversaires de droite l’accusent de naïveté, ceux de gauche de dureté. Incarnerait-il un juste milieu ? Le commandement n’est pas une affaire de curseur. En matière de sécurité, on est cow-boy ou Indien, on ne peut pas porter un chapeau à larges bords et une couronne de plumes... en même temps. Le président est victime de son expression fétiche, dans un domaine où le pouvoir ne se découpe pas en morceaux, et de lui-même, qui réfléchit tant avant de passer à l’action. Ce livre raconte Emmanuel Macron confronté au défi de l’autorité. Il essuie les tempêtes ou s’y prépare, avec un plan secret pour faire face à l’arrivée massive de migrants algériens, avec la peur de la fraternisation entre les policiers et les Gilets jaunes. Il lui arrive d’être « sur le cul » quand il apprend que des gamines se rendent à l'école à pied, leurs frères se la coulant douce en voiture. Il lui arrive d’être heureux qu’un jeune réfugié afghan se destine à la diplomatie. Il lui arrive de jouer en préparant soigneusement sa poignée de main à Donald Trump. Il lui arrive de s’alarmer. Il sait ces sujets sensibles, en particulier auprès des classes populaires. Lors d’un dîner de l’été 2019, il laisse percer ses craintes : « On est en train de perdre les prolos. »
Jamais le passé n’a été aussi présent. Dans notre monde prétendument sans mémoire, l’Histoire ne cesse d’être invoquée : la Russie annexe le lieu de son baptême, la Chine justifie ses droits sur son voisinage en se référant à des cartes antiques, la Turquie s’inspire de son passé impérial, la Hongrie octroie des passeports aux anciens sujets de l’Empire et, en Occident, les migrants sont vus comme les nouveaux Barbares. Pour Bruno Tertrais, le passé reconstruit, mythifié, se venge des fausses promesses du libéralisme et du socialisme. D’anciennes passions ressurgissent. Les peuples s’élèvent contre la dilution des identités dans le grand bain de la mondialisation. La religion du progrès a vécu, balayée par les nationalismes et le fanatisme. Or, plus le passé est instrumentalisé, plus les risques de conflits augmentent. Un livre pour comprendre le monde qui nous attend.
La Fabrique du crétin : La Mor... 4.0
École, Pédagogie, Sciences humaines, Sciences de l'éducation, Questions-réponses, Système solaire
Nos enfants ne savent plus lire, ni compter, ni penser. Le constat est terrible, et ses causes moins obscures qu'on ne veut bien le dire. Un enchaînement de bonnes intentions mal maîtrisées et de calculs intéressés a délité en une trentaine d'années ce qui fut l'un des meilleurs systèmes éducatifs au monde. Faut-il incriminer les politiques, les profs, les parents, les syndicats, les programmes ? En tout cas, la Nouvelle Pédagogie a fait ses «preuves» : l'école a cessé d'être le moteur d'un ascenseur social défaillant. Ceux qui sont nés dans la rue, désormais, y restent. Dès lors, que faire ? Jean-Paul Brighelli analyse avec une lucidité féroce, sans nostalgie exagérée, cette école de la réussite devenue si souvent école de l'échec programmé et donne des solutions pour une école de demain. Normalien, agrégé de lettres, il a, du collège à l'université, parcouru l'essentiel du paysage éducatif. Longtemps impliqué dans l'édition scolaire et parascolaire, il en démonte au passage les mécanismes et les intérêts convergents.
Vieille terre berbère aujourd'hui arabisée et islamisée, après avoir été tour à tour colonisée par les Grecs, les Carthaginois, les Romains, les Byzantins, les Arabes et enfin par les Italiens, la Libye se caractérise par la faiblesse du pouvoir central face aux permanences tribales et régionales.Véritables « fendeurs d'horizons », les ensembles tribaux les plus forts ont toujours contrôlé les couloirs de nomadisation reliant la Méditerranée à la région tchadienne. Les trafics d'aujourd'hui (drogue et migrants), se font le long de ces voies tracées par la géographie. Sur elles s'ancrent les solidarités jihadistes qui, aujourd'hui, désolent la bande sahélo-sahélienne.N'ayant pas voulu voir que la réalité politique libyenne repose sur l'équilibre et sur les jeux de pouvoir entre les grandes confédérations tribales et régionales, ceux qui, en 2011, au nom de l'ingérence démocratique, mirent à bas le régime du colonel Kadhafi, ont donc directement provoqué le chaos.Remontant dans le temps, ce livre permet de comprendre pourquoi aujourd'hui il serait singulièrement inconséquent de prétendre vouloir stabiliser puis reconstruire la Libye sans prendre en compte l'archéologie tribale sur laquelle reposent ses définitions culturelles, politiques, sociales, économiques et religieuses.Spécialiste de l'Afrique, Bernard Lugan fut professeur à l'École de Guerre et à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr-Coëtquidan. En 2011, il fut le premier universitaire à annoncer les conséquences dramatiques qui allaient suivre l'intervention militaire franco-otanienne en Libye. Il a publié au Rocher une monumentale Histoire de l'Afrique du Nord, une Histoire de l'Égypte et un Atlas historique de l'Afrique. Il anime un blog (www.bernard-lugan.com) et il édite la revue mensuelle par internet, L'Afrique Réelle. Nombre de page : ()
« Ils avaient regardé ensemble Scènes de la vie conjugale d’Ingmar Bergman. Ils étaient jeunes et amoureux. Très amoureux. Ils avaient trouvé ce film fort et désespéré. Ils venaient juste de se marier et, leurs études terminées, chacun entrait dans la vie active. Lui comme médecin pédiatre, elle, pharmacienne. Ce fut son père qui lui acheta la pharmacie Derb Ghellef dans un des quartiers les plus vivants du centre-ville, dans la médina de Casablanca. Lui reprit le cabinet de son oncle qui avait une clientèle fidèle. La vie était facile, le ciel d’un bleu limpide et la paix régnait sur leur monde. Ils avaient ri à la fin du film, convaincus que cela ne leur arriverait jamais. » Casablanca, 2016. Nabile et Lamia forment un couple solide depuis plus de dix ans. Jusqu’au jour où elle s’éprend de Daniel, un homme à la réputation sulfureuse. Six mois plus tard, elle demande le divorce… Quel avenir pour une femme ambitieuse dans un monde patriarcal où la liberté se paie au prix fort ? Entre fresque sociale et roman psychologique, Les amants de Casablanca, magnifique histoire d’amour, explore la grande aventure du mariage, les oscillations du désir, les petits arrangements avec la religion et la capacité de l’être humain à embrasser ses contradictions.
l'effondrement du monde n'aura... 0
Avenir de la planète, Essai, Avenir de l'humanité
L’apocalypse écologique est-elle inéluctable ? L’économie mondiale va-t-elle se disloquer ? Allons-nous droit vers un effondrement de la civilisation ? De plus en plus de gens en sont convaincus, et c’est ce qu’affirment collapsologues et survivalistes. Pourtant, tenter de répondre à ces questions sans verser dans le catastrophisme ni le déni de principe, en les passant au crible de l’analyse prospective, donne des raisons d’espérer. Oui, l’effondrement est possible, mais non, il n’est ni inévitable, ni même probable. Crises économiques, pic pétrolier, raréfaction des ressources, réchauffement climatique : Antoine Buéno livre une évaluation sans équivalent des dangers qui nous menacent et de ce que nous pouvons encore faire pour éviter le pire. Ce faisant, il nous restitue notre capacité à écrire notre avenir. (site Flammarion)
" Dans une France où une figure internationale, médiatique, cohérente, courageuse, cherchant sans relâche un consensus pertinent et incarnant la grandeur des idéaux intellectuel et humaniste, est totalement absente, voici mon frère, voici notre héros : Albert Camus. " Abd Al Malik a rencontré Albert Camus dans les pages de ses livres. Et cette rencontre a forgé son devenir d'artiste, de musicien, d'écrivain. Entre les premiers textes dans la cité de Strasbourg, les échecs des débuts et les souvenirs d'enfance, il nous montre ici l'importance qu'elle a prise dans son parcours. Le tirant toujours plus haut, toujours plus loin. Abd Al Malik est rappeur, écrivain et réalisateur. Il est notamment l'auteur de La Guerre des banlieues n'aura pas lieu (Cherche Midi, 2010), et de L'Islam au secours de la République (Flammarion, 2013).
Le Monde vu d'Istanbul : Géopo... 4.0
Géopolitique, Turquie, Relations internationales, Géostratégie, Analyse politique
De la Méditerranée au Caucase, voire au-delà, les conceptions géopolitiques turques, avec leurs prolongements stratégiques et militaires, ébranlent l’OTAN et interpellent l’Occident. Au Karabakh comme en Libye ou dans le nord syrien, Recep Tayyip Erdogan cherche un terrain d’entente avec Vladimir Poutine. Certes, l’agression russe sur l’Ukraine, liée à la Turquie par un partenariat de défense, semble avoir enrayé ce mouvement. Pourtant, l’Occident ne pourra faire l’impasse sur l’acteur géostratégique « néo-ottoman » et ses ambitions, au cœur d’un vaste ensemble turc et musulman dont il importe de prendre la juste mesure : ce monde dit altaïque, là où les langues turques et apparentées se sont imposées ou, du moins, ont laissé leurs traces. En multipliant les points d’entrée et les angles d’approche de la Turquie, des représentations géopolitiques d’Erdogan et de son cercle rapproché, cet ouvrage entend comprendre le monde tel qu’il est vu depuis Istanbul. Les apports de l’histoire, la connaissance de la géographie et le recours à la géopolitique permettent de dresser la carte mentale des dirigeants turcs, de comprendre leurs objectifs politico-stratégiques et de dessiner les contours de ce qu’ils nomment le « Siècle turc », matière à revanche des échecs passés.
La volatilité économique est de retour ! La crise de la zone euro, le retour des guerres commerciales, la crise climatique puis la crise Covid et la guerre en Ukraine ont amené l’économie mondiale dans une nouvelle ère de turbulences. Cette succession de chocs bouleverse l’ordre économique mondial qui a prévalu pendant les 30 années précédentes. La « mondialisation heureuse » semble désormais révolue et les chaînes d’approvisionnement pourraient être durablement perturbées du fait de rivalités exacerbées entre États et de la raréfaction des ressources. La lutte contre le changement climatique et la transition énergétique, impératives, pourront occasionner des mouvements particulièrement violents sur les prix des matières premières et par voie de conséquence sur l’inflation. Par ailleurs, ces crises qui ont nécessité l’intervention massive de l’État dans l’économie, ont conduit à la remise en cause de certains dogmes du capitalisme tels que l’austérité budgétaire ou l’indépendance des banques centrales... Après l’analyse des bouleversements auxquels l’économie mondiale est confrontée, les auteurs envisagent des perspectives d’évolution.
Le Pont de la victoire : l'Ira... 0
History, Wars & Conflicts, World War II, General, Modern, 20th Century
L'histoire injustement méconnue de l'Iran durant la Seconde Guerre mondiale. Une leçon d'histoire et d'actualité. Ce livre prenant s'ouvre sur une rencontre, dans la nuit du 25 août 1941, entre l'ambassadeur d'Iran à Moscou et Molotov, au cours de laquelle le ministre des Affaires étrangères soviétique informe le diplomate iranien que l'URSS et la Grande-Bretagne s'apprêtent à envahir son pays. La raison invoquée est la menace constituée, selon les Alliés, par la présence d'une importante colonie allemande sur leur territoire. En réalité, il apparaît que l'Iran de l'empereur Reza Chah, le fondateur de la dynastie des Pahlavi, est loin d'être un allié des puissances de l'Axe. Cependant, la " neutralité " affichée et revendiquée par le vieux royaume ne l'empêche pas d'être progressivement entraîné dans l'engrenage de la guerre et du jeu des puissances, particulièrement en raison de sa position géopolitique et de ses ressources stratégiques, notamment pétrolières. Le sort du pays se joue au cours de l'opération " Countenance ", qui voit se dérouler l'invasion anglo-soviétique entre août et septembre 1941. Cette guerre conduit à l'abdication et à l'exil de Reza Chah, que les Britanniques décident d'interner sur l'île Maurice tout en le remplaçant par son fils Mohammad Réza qui sera le dernier Shah d'Iran. Dès lors, le pays est utilisé par les Alliés comme couloir stratégique pour apporter de l'aide à l'URSS et devient un théâtre à part entière de la Seconde Guerre mondiale, les Allemands faisant tout pour soulever les populations tribales. La conférence de Téhéran, au cours de laquelle les " trois grands " – Churchill, Roosevelt et Staline – redessinent l'ordre international, montre l'importance de la région dans les hostilités, une valeur qui se confirmera jusqu'au seuil de la guerre froide. Un récit, riche de sources méconnues ou inédites, qui se lit comme un roman d'espionnage. Nombre de page : 335
"C'est pas la Corse ici. On te tue pas. C'est plus subtil. C'est sournois. La peur..."Depuis les années 1960, le "système" agro-industriel fait naître des empires transnationaux et des baronnies rurales. Il crée des usines et des emplois. Il entraîne la disparition progressive des paysans, l'asservissement de nombreux salariés de l'agroalimentaire, l'altération des écosystèmes et la généralisation de la nourriture en boîte. Il s'impose au nom de la realpolitik économique et de la foi dans une certaine idée du " progrès ". Il prospère grâce à la bienveillance, l'impuissance ou la lâcheté des autorités. Il engendre ses propres mythes, capables de façonner durablement les mentalités. Il enrichit considérablement une minorité, alors que certains se contentent de survivre grâce aux subventions ou doivent s'estimer heureux parce qu'ils ont un travail. Il fait taire des récalcitrants à coups de menaces, de pressions, d'intimidations, de calomnies ou de sabotages. La violence est son corollaire. Le silence, son assurance-vie. Comment le définir ? "Féodalité", répondent les uns. "Esclavage moderne", disent les autres. "Oligarchie" ou "mafia", jurent certains...Enquête au long cours jalonnée de témoignages saisissants, Silence dans les champs est une immersion glaçante dans le principal territoire agro-industriel de France : la Bretagne.
Cet essai est le procès d’une absence, celle de la gauche, reléguée au second plan dans la presse depuis 2017. L’autrice analyse la façon dont le débat public a été verrouillé par les médias dominants, qui ont reboublé d’efforts pour bipolariser les champs politique et journalistique autour des figures d’Emmauel Macron, de Marine Le Pen et de leurs thématiques sécuritaires et économiques. Basé sur une documentation précise, ce livre retrace l’effondrement intellectuel du « journalisme politique », qui a perdu tant en substance qu’en consistance, laissant le storytelling remplacer l’information. L’autrice aborde notamment le traitement des différents projets de réformes par les chefs-lieux éditoriaux, souvent transformés en SAV du gouvernement... S’appuyant sur l’émergence de la comm’ comme cadre politique et journalistique, Pauline Perrenot dévoile le monopole absolu de la pensée libérale dans les médias et l’imbrication de la profession avec le monde patronal. Un président créé de toutes pièces par les médias, la croisière journalistique de l’extrême droite, une kabbale réactionnaire qui ponctue les séquences des chaînes d’information... drôle d’état que celui de la presse dans l’Hexagone. Pauline Perrenot s’appuie sur le traitement des thèmes qui ont « fait » l’actualité : maintien de l’ordre, sondages, loi sécurité globale, gilets jaunes, violences policières, émergence de Zemmour. Pour que la disparition de la gauche ne passe plus inaperçu.
Mes années folles : Révolte et... 0
Rébellion, Autobiographie, Révolution culturelle, Nihilisme, Contestation, Faction gauchiste
Dans ce livre vivant et lucide, Jean-Pierre Le Goff explore une époque qui a entraîné un glissement anthropologique dont nous continuons de subir les effets. " Les années folles qui ont suivi Mai 68 donnent lieu à des interprétations qui oscillent entre la nostalgie et le rejet. L'état d'esprit de l'époque, les Trente Glorieuses, n'avait rien de dépressif, il était au contraire transgressif et jubilatoire. C'est peut-être cela qu'il est difficile de comprendre pour les nouvelles générations qui vivent dans un présent anxiogène et ont une vision catastrophique de l'avenir. J'avais 20 ans, j'étais étudiant à Caen et j'ai vécu intensément ces années avec d'autres, en croyant que tout était possible, y compris nos rêves les plus fous. Ce récit ne se situe pas en surplomb de l'histoire, mais décrit de l'intérieur des rencontres, des lectures et des violences. L'amour fou y côtoie le militantisme, les idées se mêlent aux passions dans un milieu contestataire et gauchiste en pleine ébullition. Telle est mon hypothèse : Mai 68 n'est pas seulement un remake dérisoire des révolutions passées auxquelles il se réfère, sa singularité tient à une "révolution culturelle' qui a bouleversé le tissu éducatif et sociétal. Les plus enragés d'entre nous entendaient renverser toutes les valeurs en y trouvant un plaisir certain. C'est en ce sens qu'il me paraît fondé de parler de "révolte'et de "nihilisme' du peuple adolescent. "
Performance 4.0
Sexe, Drogue, Alcool, Biographie, Littérature Française, Rock 'n' roll
Victime d’un AVC, un romancier de 71 ans est en panne, tétanisé, incapable d’écrire une ligne. La commande d’une mini-série sur les Rolling Stones par des producteurs en vue est un miracle inespéré. Il accepte sans hésiter, lui qui méprise les biopics, le milieu du cinéma et les inusables clichés sur les années pop. Voilà l’apprenti scénariste lancé dans un projet sur la première époque des Stones, entre l’arrestation de Keith Richards et Mick Jagger pour usage de stupéfiants, en 1967, et la mort stupéfiante de Brian Jones, en 1969. Intitulée Satanic Majesties, la série montrera comment des voyous, compilateurs de musique afro-américaine, devinrent en l’espace de deux ans les stars androgynes que l’on sait. Apaisé, le septuagénaire peut poursuivre la passion scandaleuse qu’il partage avec Esther, sa ravissante belle-fille de 23 ans. Mais tous deux le savent, leur amour sera éphémère. Il ne durera que ce que durera chez elle la beauté du diable, tandis que ses forces à lui déclinent tout aussi diaboliquement. D’où la coloration sombre et émouvante de leur histoire ; d’où la souffrance que leur cause la moindre séparation. L’écrivain de nouveau inspiré se prend au jeu de Satanic majesties. Par la grâce d’Esther, il renoue avec une part d’innocence et fait ressurgir Marianne Faithfull, Anita Pallenberg ou Brian Jones de l’abîme du temps. Et si l’innocence de l’homme s’enfuit avec les années, l’exceptionnel brio de ce roman prouve si besoin était le souffle éblouissant de Simon Liberati. Parfois burlesque, souvent bouleversante, addictive, effrénée, la plus belle aventure d’un écrivain saisissant au vol les dernières bribes que la vie lui accorde.
Le prix du berceau : Ce que la... 0
Profit, Crèche, Relations entre adulte et enfant, Petite enfance, Rentabilité, Gestion d'entreprise
Les histoires de ce livre ne sont pas des faits isolés. Repas insuffisants, équipes réduites, bébés maltraités et pression sur les salariés sont les premiers symptômes d’un système à la dérive. Le désengagement des pouvoirs publics, conjugué à la volonté de créer des places coûte que coûte, a ouvert la voie à de nouveaux acteurs privés en quête effrénée de profits. Les crèches sont aujourd’hui une industrie qui pèse 1,5 milliard d’euros de chiffre d’affaires. Adossés à des fonds d’investissement, des groupes privés se sont taillé des empires. Ils gèrent des milliers de berceaux et leurs fondateurs se sont hissés parmi les plus grandes fortunes de France. Derrière les brochures aux couleurs pastel et les promesses de pédagogies innovantes ou de repas bio se découvrent pourtant une réalité où le bien-être des enfants n’est pas toujours la priorité. Les employées sont sommées de travailler à la chaîne, de minuter chaque changement de couche. Parfois peu formées et souvent sous-payées, elles font, comme les bébés, les frais de l’exigence de rentabilité, à coup d’heures sup’ pour combler les postes vacants si nécessaire. On optimise plutôt que d’accueillir. Auxiliaires de puériculture, directrices de crèches, cadres de grands groupes, parents… Mathieu Périsse et Daphné Gastaldi ont recueilli des centaines de témoignages. Ils racontent un secteur bouleversé par vingt ans de marchandisation de la petite enfance. Et questionnent : les crèches sont-elles un business comme un autre ?
Colonisation, Histoire coloniale, Colonisation française, Histoire économique, Impérialisme colonial
Au XIXe siècle, la France s’est lancée dans la colonisation de pays entiers en Afrique et en Asie. Quelles ont été les motivations et les méthodes de cette politique ? Comment les sociétés dominées ont-elles été bouleversées, et quel développement économique et social ont-elles connu ? La décolonisation est-elle achevée aujourd’hui ? Un Empire bon marché propose de nouvelles réponses à ces questions controversées. Grâce à un long travail d’archives et d’analyse statistique, l’ouvrage décrit ainsi avec une grande précision les États coloniaux et leur fonctionnement – à travers notamment la fiscalité, le recrutement militaire, les flux de capitaux et les inégalités. Il montre que l’empire a peu coûté à la métropole jusqu’aux guerres d’indépendance, et que les capitaux français n’ont pas ruisselé vers les colonies. La « mission civilisatrice » que la République française s’était assignée n’a donc pas débouché sur le développement des pays occupés, et c’est plutôt un régime à la fois violent et ambigu qui s’y est établi. De fait, le régime colonial a surtout bénéficié à une petite minorité de colons et de capitalistes français. Quant aux élites nationalistes, elles ont le plus souvent reconduit un État autoritaire et inégalitaire après les indépendances. En s'attachant à l’évolution des sociétés colonisées et à leur devenir, Denis Cogneau fournit une contribution majeure et un nouvel éclairage sur l’impérialisme, d’hier à aujourd’hui.
La Commune de Paris 1871: Les... 0
Commune de Paris, Histoire, Dictionnaire, XIXe siècle
150 ans après sa fin tragique, la Commune de Paris demeure paradoxalement mondialement connue et largement méconnue à la fois. En cause les débats, enjeux de mémoire et relectures ultérieures qui en ont été faites et ont nourris les mythes et fantasmes qui l'entourent. Mais que fut, en réalité, la Commune de Paris ? Quels enjeux a-t-elle soulevé, et quelles controverses en entourent la mémoire ? Quels lieux emblématiques de la capitale a-t-elle marqué de son empreinte ? Enfin, et surtout, qui étaient celles et ceux qui y ont pris part ? Que furent leur vie, leurs engagements ? À l'occasion du cent-cinquantième anniversaire de cet événement emblématique, un collectif d'une trentaine de chercheurs et chercheuses a rassemblé pour la première fois, en un seul et même volume, l'ensemble des connaissances cumulées à son sujet, embrassant une grande variété de contenus (biographies, synthèses thématiques, présentations de lieux, retour sur des questions controversées). Très richement illustré, il constitue une entrée sans équivalent dans cette page méconnue de l'histoire sociale française et internationale.
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